INTÉRÊT GÉNÉRAL
- Associations, entreprises et collectivités : “Allions nos forces pour l’intérêt général”
(Le JDD)
Tribune écrite par la députée LREM Cathy Racon-Bouzon, et le président-fondateur du Rameau, Charles-Benoit Heidsieck, co-rapporteurs de la mission “Accélérer les alliances stratégiques au service de l’intérêt général”, signée par une centaine d’élus et d’entrepreneurs.
« C’est chaque entreprise, association, collectivité territoriale, citoyen que nous accompagnerons vers le “faire ensemble” »
« Transformer : structurons le Collective Impact à la Française pour mettre en réseau les besoins, les acteurs et les ressources et faire entrer en résonance l’ensemble des dispositifs existants. Unir : rassemblons les ressources humaines, matérielles, logistiques des territoires pour y construire des projets au plus près des besoins que les acteurs estiment prioritaires. Essaimer : développons les lieux d’échanges et dupliquons ce qui marche afin que chacun puisse se mobiliser. Sécuriser : créons un droit de l’alliance, expérimental, non contraignant, pour sécuriser la démarche d’alliance d’intérêt général et lui permettre d’innover. Former : lançons un plan d’éducation et de formation initiale et continue à l’engagement et à la logique partenariale : éduquer à penser autrement pour faire ensemble autrement est un enjeu majeur de la transition vers un nouveau modèle. »
DONS AUX ASSOCIATIONS
- Dons aux associations : non, les contrôles ne sont pas insuffisants (Les Echos)
« Voici que la Cour des comptes se plaint, dans un référé rendu public le 10 février dernier, de l’insuffisance des contrôles des dons faits aux associations. A cette occasion, son Président regrette l’absence d’agrément préalable à la délivrance de reçus fiscaux ainsi, paradoxalement, que la lourdeur de la procédure du rescrit actuel. Il s’en prend également aux imperfections entourant les contrôles des associations à “contenu idéologique”.
La Cour des comptes est sans doute, dans son rôle en veillant à la bonne utilisation des deniers publics et il est regrettable que les mécanismes du mécénat aient été appliqués dans quelques hypothèses critiquables, d’ailleurs relevées par elle. Mais il est aussi regrettable que l’on jette ainsi à la vindicte la très grande majorité des associations doublement impactées par la crise du Covid-19 et devant faire face, d’une part, à l’explosion de la grande pauvreté et, d’autre part, comme beaucoup d’entreprises, à une diminution sensible de ses recettes.
La Cour des comptes ne peut pas ignorer ce projet de loi. D’où la question : où sont les failles ? A-t-elle seulement procédé à l’inventaire des différents types de contrôle auxquels peuvent être soumises les associations ? Et surtout, à qui fera-t-on croire que ce type de contrôle est le meilleur moyen de lutter efficacement contre les financements occultes d’associations à “caractère idéologique” et aux pratiques radicales ? »