Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Restitution de l’étude “les e-donateurs en France”

Les “généreux Y” prennent le relai !


Cette année l’IDAF s’est associé à la 6ème vague du baromètre e-donateurs réalisée par notre partenaire l’Agence LIMITE et l’IFOP ! Les résultats ont été rendus publics le 24 mars au cours d’une matinée d’échanges.


Ils révèlent que le réflexe de donner en ligne continue de s’installer : 26% des Français sont aujourd’hui des e-donateurs (+ 2 points par rapport à 2015).

Derrière ce chiffre, se confirme une tendance apparue en 2014 : les donateurs de moins de 35 ans sont de plus en plus nombreux à donner en ligne (22%, soit 6 points de plus) et sont pour la première fois au même niveau que les e-donateurs entre 35 et 64 ans. Seuls les 65 ans et plus sont davantage représentées chez les e-donateurs (39%), avec bien entendu des montants de dons plus élevés.

Parmi les autres grands enseignements qu’il convient de retenir de l’enquête 2016, on notera en effet la place croissante des réseaux sociaux :

  • près de 4 e-donateurs sur 10 recommandent des associations à leurs contacts via les réseaux sociaux (36%), une pratique plus accentuée et de plus en plus fréquente chez les moins de 35 ans (ils sont 61% à déclarer le faire, +39 points par rapport à 2010) ;
  • Facebook apparaît clairement, pour les ONG, comme le vecteur de visibilité le plus efficace. Plus des deux tiers des e-donateurs relayant des informations des ONG sur les réseaux sociaux déclarent le faire par ce canal (67% de citations, 80% chez les moins de 35 ans). De ce point de vue, Twitter, et plus encore Instagram, se révèlent des réseaux très clivants sur lesquels les moins de 35 ans sont nettement plus présents que leurs aînés. En parallèle, le benchmark réalisé par LIMITE montre la progression croissante de l’audience des ONG sur les réseaux sociaux, avec une progression de 19% du nombre moyen de fans sur Facebook (76 444 en 2015 contre 19 072 en 2010) et de 66% du nombre de followers sur Twitter (33 359 en 2015 contre 8 719 en 2010).

On constate cependant de fortes disparités entre les associations, toutes n’ayant pas encore pris vraiment le virage du digital.

  • Si ces réseaux apparaissent clairement comme un support de communication qui ne cesse de progresser, ils sont également le lieu de découverte de nouvelles associations pour un nombre non négligeable de personnes, notamment les moins de 50 ans, leurs aînés apparaissant particulièrement distancés sur cette pratique. Facebook se situe là encore en bonne place (33% des e-donateurs interrogés déclarent avoir découvert de nouvelles associations par ce biais).

Le croisement entre l’étude IFOP et l’analyse de la présence digitale des associations et fondations françaises montre également un décalage accru entre certaines attentes des e-donateurs et les réponses que leur apportent les associations et fondations, notamment en termes d’information, de transparence et de capacité à dialoguer.

On constate ainsi une baisse de 10 points de la satisfaction des donateurs vis-à-vis des informations reçues en retour de leurs dons faits en ligne (78% vs. 88% en janvier 2014) alors que dans le même temps, on note une dégradation du niveau d’accessibilité de l’internaute aux comptes des associations (-4 points) ou encore du récit de leurs actions concrètes (-10 points).


Les intervenants ont, au cours d’une table ronde animée par Laurent TERRISSE, Président de l’Agence LIMITE, commenté les résultats de cette enquête. Yaële AFERIAT, Directrice de l’Association Française des Fundraisers, Ann AVRIL, Directrice du développement de l’UNICEF et Nam MA KIM, Agency Partner chez Facebook sont ainsi revenus sur les enjeux du don en ligne pour les associations et fondations et la mise en place de nouvelles pratiques qu’il implique en termes de ciblage d’un public de plus en plus important. Un compte rendu détaillé est disponible sur le blog de l’Agence LIMITE.

 

Télécharger la synthèse de l’étude

Télécharger l’infographie de l’étude

 

Télécharger la présentation de Facebook

 

Partager