Dans un contexte marqué par l’incertitude et le repli sur soi, l’observatoire du Don en confiance a réalisé une étude qui révèle une baisse généralisée de la confiance, qui atteint désormais les associations et fondations.
Bien que marquant, ce constat illustre le décalage entre la forte mobilisation du secteur associatif pendant la crise sanitaire et la perception de celle-ci par les français.
Retrouvez les résultats de l’étude et l’infographie ci-dessous.
Une confiance globalement ébranlée
La période inédite actuelle voit une baisse importante de la confiance des français vis à vis des associations/fondations faisant appel aux dons.
Une action associative moins visible pendant la crise sanitaire
La situation exceptionnelle vécue depuis l’apparition du virus a surtout incité les français à être majoritairement plus soucieux de leurs proches et n’a pas renforcé la confiance à l’égard des associations/fondations.
Ainsi, ils ne sont qu’un tiers à estimer que la crise de Covid19 a renforcé leur confiance à l’égard des associations et fondations, pour mobiliser l’opinion, orienter le gouvernement ou encore agir efficacement dans ce contexte de crise sanitaire.
Constat d’un décalage entre la forte mobilisation du secteur associatif pendant la crise sanitaire et la perception de celle-ci par les français.
Regagner la confiance : une question de preuve avant tout.
La raison principale pour laquelle les français ne donneraient pas à une association/fondation est le manque de confiance à l’égard de l’utilisation des fonds, ceci avant même le fait, de ne pas disposer des ressources suffisantes.
De surcroît, plus d’un Français sur deux déclare qu’avoir des preuves réelles est un gage de confiance, bien avant la notoriété ou l’image de l’association /fondation.
Facteur-clé pour regagner la confiance, la preuve que les fonds collectés ont été utilisés efficacement et pertinemment passe par une plus grande transparence concernant les besoins, les réalisations et la progression des projets et s’illustre par des retours concrets des actions menées. C’est d’ailleurs dans cette même logique que trois quarts des Français pensent qu’un organisme en charge du contrôle de l’action des associations/fondations permettrait de limiter les abus ou les scandales et d ‘améliorer leurs pratiques.
Méthodologie de l’étude
L’étude a été réalisée par VIAVOICE du 14 au 20 septembre 2020 en ligne auprès d’un échantillon de 2 002 personnes représentatives de la population française de plus de 18 ans. Représentativité par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, profession de l’interviewé, région et catégorie d’agglomération.