ASSOCIATIONS & EMPLOIS
- Quand les associations innovent pour l’emploi (La Croix)
« Ne reviendrait-il pas moins cher de donner un CDI au smic à tous les chômeurs plutôt que de financer les prestations sociales liées à leur inactivité ? » C’est à partir de cette interrogation que Patrick Valentin, dirigeant d’une association de travail adapté pour handicapés, s’est lancé au milieu des années 90 dans le projet de financer partiellement les salaires par le redéploiement des dépenses sociales économisées. Cette initiative d’origine associative a trouvé une concrétisation politique avec l’expérimentation « Territoires zéro chômeur de longue durée » lancée en 2017 dans dix territoires.
« Cette aventure vient rappeler que le tissu associatif français, au-delà de son investissement au service des loisirs, du médico-social, du caritatif…, répond aussi aux besoins du marché du travail. Et pas seulement parce que nos 1,5 million d’associations font travailler plus de 1,8 million de salariés, mais aussi et surtout parce qu’elles comblent les trous dans la raquette en créant des emplois adaptés à ceux qui en sont le plus éloignés. »
DONS
- Dons aux oeuvres : un montant moyen de 395 € en 2020, en forte hausse sur un an (La Finance Pour Tous)
« Selon le baromètre des Apprentis d’Auteuil, le don moyen grimpe de 95 € par rapport à 2019, pour s’établir à 395 €. Toutefois, la solidarité semble en baisse. Les conséquences de la crise sanitaire réduisent l’envie et les moyens de l’entraide. Selon l’étude, un Français sur deux a aidé une association caritative en 2020, pour un montant moyen de 395 €. Un montant de don bien plus élevé chez les personnes disposant de haut revenus (plus de 120 000 €), qui s’élève à 2 463 € en moyenne. »
L’enquête constate aussi que moins de 40% des Français ne connaissent pas la fiscalité des dons, et notamment que le plafond de défiscalisation a été augmenté de 552 à 1 000 € pour les dons effectués en 2020, et ils sont même 84 % à ignorer que ce dispositif a été reconduit pour 2021. Une bonne raison de donner en somme
LABEL « ISR »
- La réforme du label ISR est enclenchée (Médiatico)
Le Label ISR, pour « Investissement Socialement Responsable », permet aux épargnants et aux investisseurs d’orienter leur argent vers des placements à visée sociale ou environnementale positive. « Piloté depuis 5 ans à Bercy, le label ISR représente aujourd’hui 690 fonds labellisés, qui pèsent 212 milliards d’euros d’investissements ». Ainsi, « avec l’investissement socialement responsable, la finance se rapproche des besoins humains les plus urgents du moment ».
L’EUROPE ET LA RSE
- INTERVIEW : Olivia Grégoire, secrétaire d’État « L’Europe est le continent de la RSE et doit tout faire pour le rester » (Le JDD)
La révision de la directive sur l’évaluation des politiques environnementales et sociales des entreprises européennes débute le 21 avril devant la Commission Européenne. Pour Olivia Grégoire, secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable cette révision permettra aux entreprises de « donner un nouveau sens à leur “performance”, trop longtemps jugée à l’aune des seuls critères financiers. Cette norme sera l’expression du modèle économique, social et environnemental européen. »
Alors que la France présidera le Conseil de l’UE à partir de Janvier 2022, l’idéal est à la souveraineté européenne : « L’Europe est le continent de la RSE [responsabilité sociétale des entreprises] et doit tout faire pour le rester. »